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Komi Voyageur

le 19-11-2009 23:30

Retrospective des projets de développement de 1977 à 2001 et nouveau projet de lutte contre l’insalubrité, déchets / environnement

Retrospective des projets de développement de 1977 à 2001

et nouveau projet de lutte contre l’insalubrité,

déchets et environnement 2010 en Côte d’Ivoire


Novembre-décembre 77 

Lors d’un voyage familial,Ernest AHIPPAH après cinq ans d’absence de son pays, la Côte d’Ivoire, réaliseun reportage écrit pour l’hebdomadaire rennais de l’époque «les Nouvelles deBretagne.

De l’observation qu’il afaite de l’évolution sociale et économique durant les cinq années d’absence, ilécrivait à propos de son village natal JACQUEVILLEet précisément des ruines des maisons de l’époque pré-coloniale » : dansle domaine touristique tout est encore au stade d’étude.

Je vois bien larestauration de certains édifices coloniaux pouvant recevoir des vestigeshistoriques de la région, un peu dans le même esprit que l’île de Gorée auSénégal. Nouvelles de Bretagne du 23 décembre 1977.

Au cours de ce voyage ilréalise une série de diapositives et des photos.

Plus tard, à la créationde l’Association pour le Développement de la Coopération Culturelle etSocio-économique entre la Bretagne et la Côte d’Ivoire (Association BretagneCôte d’Ivoire) en 1980, l’ensemble du reportage, les diapositives et les photosdes ruines de ces maisons pré-coloniales ont pu être exposées et projetées dansdes centres culturels de Bretagne.

Une information a étédiffusée vers un large public. Nous avons commencé à ce moment-là à rechercherdes partenaires financiers.

Novembre 1983                    

PREMIER VOYAGE DES ADHERENTS DE L’ASSOCIATION EN COTE D’IVOIRE

Lors du voyage inaugurald’échanges et de séjours chez l’habitant en Côte d’Ivoire, l’Amicale desBretons de Côte d’Ivoire, avisée de notre arrivée, a profité de la présence,dans la délégation, de sept bretons venus de Rennes avec nous pour nousdemander de leur indiquer une structure sociale à Abidjan afin de réaliser undon de matériel.

Après plusieursrecherches, notre choix s’est arrêté sur la pouponnière de Yopougon, commune derésidence de notre siège en Côte d’Ivoire.

L’amicale des bretons deCôte d’Ivoire nous a alors associés à la cérémonie de remise de dons que nousavions eus la charge de préparer.

Le lendemain, nous avonsinvité les membres de l’Amicale des Bretons à se déplacer à JACQUEVILLE d’où est originaire lePrésident-fondateur de l’Association Bretagne Côte d’Ivoire, Ernest AHIPPAH.

A leur arrivée, ils ont puvisiter en notre compagnie le Lac naturel, le village de pêcheurs ghanéens,l’ancien village aux maisons traditionnelles typiques du Littoral alladjan etles ruines des maisons de l’époque coloniale.

A cette occasion, nousleur avons suggéré d’être notre premier partenaire pour notre projet derestauration de ces maisons de l’époque pré-coloniale.

Nous pensions qu’ellespourraient devenir des lieux culturels et pourquoi pas un musée pour la conservationet la préservation du patrimoine culturel Alladjan qui, au demeurant est trèsriche et chargé d’histoire.

Les Autoritésadministratives et traditionnelles composées du premier adjoint au Maire et duchef du village, nous ont assurés de leur accord et de leur soutien dans ceprojet.

A notre retour en France,nous avons entrepris la recherche d’autres partenaires pour réunir lesconditions matérielles et financières plus solides.

Les associations qui ontété pressenties et contactées étaient : Etudes et chantiers, Architectes sansfrontières, le Service Civil International et Ingénieurs sans Frontières.

1984 Chantier jeune

ENCORE AU STADE DE MULTIPLES DEMARCHES.

Le voyage d’échange enCôte d’Ivoire et la rencontre avec l’Amicale bretonne d’Abidjan ont été deséléments d’encouragement à continuer et surtout à entretenir l’idée que leprojet de restauration des maisons coloniales est possible.

Car la région du littoralAlladjan, avec JACQUEVILLE pour chef lieu desous-préfecture, bénéficiant d’une situation géographique exceptionnelle etfavorable au tourisme devait se doter d’une structure culturelle à la dimensionde la région.

D’ailleurs dans certainsouvrages qui traitent  du tourismeen Côte d’Ivoire, certains spécialistes comparaient déjà la région du littoralà la Polynésie, à l’Ivoirienne bien sûr.

C’est dans ce curieuxpaysage que régulièrement nos adhérents découvrent ces vieux bâtiments del’époque pré-coloniale, si bien qu’il nous semblait nécessaire de mettre enplace une action de sauvegarde et d’organiser un chantier de jeunes pour leurrestauration.

C’est pourquoi nouspensions que ces maisons, une fois rénovées comme nous le disions plus haut,serviraient, entre autre, de musée pour rassembler la mémoire du pays alladjan,et aussi être des lieux d’animations culturelles : spectaclesde sons et lumières à la manière des châteaux français, évocationsthéâtrales...

Pour ce faire, nouspréconisions l’envoi d’un groupe de jeunes bretons encadrés par desspécialistes pour évaluer les travaux.

Pour la première fois,nous avons introduit une demande de subvention accompagnée d’un projet auprèsdes services des échanges internationaux de la ville de Rennes qui n’a pasabouti à cause d’un dossier incomplet.

Alors nous nous affaironsdepuis, en Côte d’Ivoire comme en France, pour que rapidement nous démarrionsles travaux.

Nous pensons, au risque denous répéter, que JACQUEVILLE et toute larégion, auront beaucoup à gagner pour leur développement.

1987-1988

En octobre 1987, nousadressons un courrier à la branche européenne de la A.I.C.V.-S.C.I.(AssociationInternationale de chantiers volontaires-Service Civil International) à Parispour solliciter sa collaboration dans l’organisation du chantier derestauration à JACQUEVILLE. En février 1988,nous réitérons notre demande auprès de cet organisme, en vain.

Juin 1990

Création à Rennes d’unCentre d’animation et d’une école pour l’enseignement de la danse et despercussions africaines

« L’APPATAME »un joli nom qui, en Côte d’Ivoire, désigne l’endroit du village destiné auxrencontres et aux palabres.

C’est tout à fait dans cetesprit que nous avons conçu le centre d’animation africaine. C’est le premierde ce type en Bretagne.

Ce lieu nous a permis derassembler nos adhérents qui, les mois suivants ont vu le nombre augmentersensiblement.

La Bibliothèque et lecentre de documentation ont été des lieux de sensibilisation aux projets dedéveloppement que nous initions en Côte d’Ivoire (envois de médicaments etmatériels sanitaires, échanges scolaires….)

Les réunionsd’informations, les soirées diapositives et films vidéos ont été nombreuses àl’Appatame pour préparer nos adhérents à être des acteurs quand le moment seravenu de démarrer le chantier de restauration des maisons de l’époqueprécoloniale à Jacqueville.

Mars 1992

Les relevés techniques,effectués par un artisan et un architecte rennais en mars 1992 à notre demande,nous ont permis de démarrer la phase active du projet.

A cet effet nous prenionscontact avec l’Association Etudes et Chantiers (délégation de Rennes), pourqu’ensemble, nous recherchions et réunissions les moyens matériels, humains,techniques et financiers de l’opération.

Septembre1993

Fusion de deux entités demême essence pour être une seule force.

A la rentrée de septembre,le nombre des adhérents demandeurs d’activités et les candidats au voyage enCôte d’Ivoire, dans le cadre de nos projets de développement  augmentant, nous avons été amenés  à fusionner les deux entités BretagneCôte d’Ivoire et Appatame, pour devenir une grande association répondant au nomde Association APPATAME BRETAGNE CÔTE D’IVOIRE.

Toutefois laReprésentation ivoirienne a gardé l’appellation Bretagne Côte d’Ivoireconformément aux lois ivoiriennes au moment de sa déclaration.

Août 95

L’été 95, comme nousdisposions d’assez d’éléments, nous sollicitons une rencontre avec le chef duvillage et les notables pour leur exposer l’avancement du projet qu’initie l’Association Appatame Bretagne Côte d’Ivoire concernantla restauration des maisons pré-coloniales.

Nous apportions aussi plusde précisions quant à leur destination future : les transformer en «Maisons des Arts et TRAditions du Littoral Alladjan. »

Nous désirons mettre enplace pour ce faire une formation de collecteurs d’informations en milieu traditionnelqui débouchera sur la création d’un laboratoire d’ethnologie, de musique, dedanse et de chant.

Accueil favorable del’ensemble du projet par les notables, le chef du village et  par une grande majorité de lapopulation qui a été informée.

Juillet - Août 1996

OUVERTURE DU CHANTIER ETDEMARRAGE DES TRAVAUX EN AOÛT

Nouvelle rencontre avec lechef du village et les notables pour les informer des dernières démarches àentreprendre pour l’ouverture du chantier et le démarrage des travaux en août.

Nous portons à leurconnaissance que nos partenaires français sont :

ASSOCIATIONETUDES ET CHANTIERS (organisme de chantiers internationaux)

E.A.I.-INSA(Echanges Afrique insa-Institut National de Sciences Appliquées.)

Le chef du village,heureux de cette nouvelle, donne à nouveau son accord et nous assure de sonsoutien.

Il délègue deux notablespour aller rencontrer la famille propriétaire. Ils lui font part de l’avancéedes démarches que nous avons engagées.

La Municipalité, que nousavons tenue régulièrement informée de nos intentions et qui nous apporte sonsoutien total, a signé avec nous, le 4 avril 1996, une convention departenariat.

Au mois de juillet nousavons eu l’occasion de rencontrer toutes les parties concernées par notre projet.

D’abord dans lafamille  Mambé Boni :

Plusieurs rencontres detravail ont permis de clarifier les intentions de l’association.

Une réunion avec tous lesmembres de la famille Mambé Boni s’est tenue à Abidjan, au domicile du Chef deTerre, en notre présence et en celle des deux notables dépêchés par le Chef duvillage, exécuteur légataire des biens de la famille  Mambé Boni et garant de la tradition du village.

Le Chef de Terre s’estréjouit de notre initiative et a donné son accord afin que par cette action, lamémoire familiale puisse trouver une continuité dans l’histoire.

Il a désigné un membre desa famille pour rédiger son accord par écrit.

Ce courrier nous parvîntau moment même où le Chef du village entouré des notables, des représentants dela famille, de nous même et des autres partenaires ( Etudes et Chantiers,E.A.I.-INSA), versait la boisson traditionnelle par terre pour associer etremercier les défunts et les ancêtres de la famille et du village.

Nous l’avons égaré aucours du voyage retour en France, oublié dans le coffre d’un taxi à Abidjandans une sacoche contenant d’autres documents aussi importants.

Depuis, nous menons desdémarches pour obtenir les doubles de tous ces documents que nous avions portésà la connaissance de la famille.

 

Création du Festival POPÛE BRA

Première manifestationculturelle des arts et traditions des 3 A pour soutenir le programme derestauration.

Cette grande manifestationa connu un franc succès en présence des autorités municipales ettraditionnelles.

Elle a débuté avec la nuitdu conte traditionnel dans la cour même du chef de terre et chef  du village de Jacqueville.

Le lendemain, nous l’avonsclôturée par la journée culturelle en présence des groupes de danses de larégion, et de la Troupe BLA SIABLE venue de Rennes(France) pour découvrir lesdanses traditionnelles ivoiriennes.

Ces Bretonnes nous ontgratifiés d’une belle prestation ainsi que des musiciens bretons adhérents denotre antenne de Lorient (France), invités pour la première fois sur leLittoral Alladjan.

Philippe JANVIER etJean-Luc LEMOIGN ont étonné, enthousiasmé avec leur Biniou et Bombarde.

Août 1997

Poursuite des travaux de restauration du futur musée.

L’été 1997, Jacqueville a connu une effervescence desplus remarquée. En effet le nombre de nos adhérents candidats au voyage s’est accru.

Les étudiants en génie civil de l’INSA (InstitutNational des Sciences Appliquées de Rennes) se sont inscrits nombreux pourprêter mains fortes aux travaux de restauration.

Ce qui a permis la clôture de la première tranche destravaux.

A la fin du séjour, nous avons décidé de laisser lechantier ouvert, laissant la possibilité aux bénévoles de Jacquevilled’effectuer des petits travaux.

En marge du chantier de restauration, nous avonsgreffé d’autres projets de développement tels que :

-       Le volet éducation qui renferme les devoirs de vacances,l’alphabétisation et l’animation.

-       Le volet santé avec l’acheminement des médicaments,des matériels sanitaires pour la sensibilisation sur le sida.

-       Le sport et les jeux traditionnels.

-       Le collectage audiovisuel d’informations sur lestraditions anciennes dans les villages du littoral (contes, musique,chants et danses)

-       Dans ce dernier volet, nous notons la très belleexpérience des jeunes filles bretonnes en difficulté sociale résidentes dans unfoyer dans le Finistère.

-       Elles ont visité les villages de nos Antennes enéchangeant avec les villageois.

 

POPÜEBRA 97 SECONDE EDITION

Elle a connu unsuccès pendant trois journées.

Ce qui nous conforte dans l’idée qu’une telle manifestationétait nécessaire pour la sauvegarde et la préservation de nos traditionsanciennes.

Nos jeunes conteuses bretonnes se sont fait remarquerlors de la NUIT DU CONTE précédée d’une retraite aux flambeaux.

Le lendemain au cours de la JOURNEE CULTURELLE, outreles jeux, les danses et la musique traditionnelle de la région, nos adhérentsbretons nous ont entraînés dans l’univers des danses bretonnes :  Andro, Plin, Scotisch, reflétantdignement l’esprit des « FEST-DEZ » (fête de jour en opposition de« FEST-NOZ » fête de nuit.

La journée suivante a été plus sportive. C’est par untournoi de football doté d’un trophée Appatame qu’ont été clôturées les festivités.

Juillet-Août-Septembre 1998

« L’Appatame BretagneCôte d’Ivoire reprend le flambeau»

Continuité des travaux surle futur musée et démarrage des travaux sur la deuxième maison, qui abritera labibliothèque.

Les deux annéesprécédentes, ce sont les étudiants de l’’INSA qui ont recherché et apportél’essentiel du financement pour la restauration des maisons précoloniales.

Cette année, nous avonsrepris le flambeau. Aidés de nos adhérents, nous avons recherché lesfinancements nécessaires à la continuité des travaux.

Le soutien financier despouvoirs publics français a été déterminant et nous réconforte.

Pour le chantier derestauration : le Ministère dela Coopération française avec, le parrainage du Mouvement Peuples Solidaires,branche «jeunes solidaires » - le Conseil Régional de Bretagne et leConseil Général d’Ille et Vilaine.

Pour les autres projets : le F.A. S. – le CROUS (université de Rennes) – leséchanges internationaux de la ville de Rennes

Cette année nous comptonsdans nos rangs Les Architectes sans Territoires (ASTER)    comme nouveau partenaire.Ils nous ont apporté un appui tant humain que financier et seront encore à noscôtés l’année prochaine.

De nouveaux projets cetteannée sont venus compléter ceux déjà existants:

·     environnement : étude sur le terraindu traitement des déchets qui enlaidissent les sites et sont la cause denombreuses maladies et épidémies. Le traitement des eaux insalubres. Le constatcette année nous amène à envisager la construction d’un lavoir à l’écart du LacM’KOA.

·     Collectage des contes : fabricationd’un recueil de contes en pays Alladjan.

·     Des ateliers d’arts plastiques : Desenfants se sont initiés à l’art du découpage, à la peinture. Ces ateliers ontconnu un engouement et promettent des étés enthousiastes à venir.

POPÜEBRA 98 TROISIEME EDITION

Cette manifestation apermis de réunir des conteurs comme Obin Manfeï, de renommée internationalevivant en France qui a fait le déplacement d’une façon exceptionnelle et AdouMathurin que l’on ne présente plus en Côte d’Ivoire.

Après la retraite auxflambeaux, ils ont gratifié de leur prestation la NUIT DU CONTE sous lescocotiers.

A cette occasion une jeunetroupe locale du nom de M’KOA a bénéficié de ce tremplin pour se faireconnaître de la plus belle manière.

 

En résumé :

Rappelons que les maisonsde l’époque pré-coloniale, sur lesquelles les travaux de restauration sont encours, seront transformées en Maisons des Arts etTraditions du Littoral Alladjan (MATRALA) comportant :

·      Un musée régionaldu Littoral Alladjan

·      Une bibliothèquescolaire et universitaire

·      Un Laboratoire derecherche ethnologie

·      La maison des notableset des personnalités ayant marqué la région

Cette initiativede l’Appatame Bretagne Côte d’Ivoire n’a pas de précédent en Côte d’Ivoire.

Toutes ces annéesd’expériences nous amènent donc aujourd’hui à envisager sereinement la créationde la branche nationale et internationale pour amplifier ledéveloppement culturel et la promotion du Patrimoine historique ettraditionnel.

La Direction duPatrimoine National et l’ensemble des services des Sites et Monuments duMinistère de la Culture, nous soutiennentdepuis le début. Nous nous rencontrons régulièrement pour des échangesd’informations et de bons procédés.

Nous sommes conscients dudécalage qui existe entre les façons de faire d’ici et là-bas.

En Côte d’Ivoire,certaines démarches administratives et juridiques doivent composer avec lasociété traditionnelle.

C’est pourquoi nouspensons qu’il serait judicieux de ne point bousculer les habitudes qui, au grédu temps et des transformations voulues par le progrès, vont s’adapter.

Nous, nous voulions restercohérents dans nos démarches et projets avec la Côte d’Ivoire :

Partir de laTradition pour préparer le futur là-bas

Restaurer des bâtiments enruine qui ont compté dans l’histoire de la Côte d’Ivoire permettra en parallèlede restaurer des traditions anciennes, aujourd’hui délaissées. Cettecohabitation qui se veut harmonieuse est le reflet d’une restauration à deuxvisages.

Tout d’abord, ce vastechantier de restauration permet aux bénévoles ivoiriens et françaisd’appréhender certaines techniques qu’ils n’ont pas forcément la possibilitéd’aborder autrement.

Travailler ensemble, côteà côte, vers un même objectif, leur permet de développer des amitiés. Etl’échange se retrouve également ici.

Travailler avec des ‘’amisblancs’’ permet alors de dépasser les clivages et les préjugés, maintenusjusqu’alors, autant pour les Français que pour les Ivoiriens.

Le travail en commun et lebénévolat ont permis de prendre conscience des richesses de nos différences.

En plus du caractèrerelationnel de cette expérience apparaît la notion de bénévolat, difficile àcomprendre pour certains.

La question d’argent,pourtant indispensable à de telles entreprises, n’a plus de place ici. Parcontre elle est une ouverture vers la différence, un échange de vie, de travailet de culture.

L’échange est réussi, lesbénévoles, qu’ils soient  Français,Ivoiriens ou Bretons, novices ou expérimentés, travaillent depuis trois ansdéjà dans le même sens, avec la même envie : celle de construire quelquechose et de le faire ensemble.

Juillet-Août-Septembre1999

Accueil en famille réussi

Cette année, les bénévoles français venus àJacqueville ont été accueillis dans les familles.

Une innovation qui a été appréciée par tous lesbénéficières et aussi par les responsables de notre Antenne régionale.

Ainsi, la population a été sensibilisée par cequ’ils étaient venus faire et partager avec eux.

Les travaux de restauration avances

Pour la seconde année consécutive les travaux derestauration des maisons de l’époque pré coloniale à Jacqueville ont étépoursuivis.

Nos adhérents venus de Rennes ont été aidés par lesartisans locaux et quelques jeunes du village.

Cette fois, les travaux concernaient le préau, lafinition des ouvertures du futur musée et plus particulièrement la deuxièmemaison, qui abritera la future bibliothèque (photos ci-dessus) :

·       Enlèvementd’enduit

·       Consolidationdes pignons

·       Bornagepour la clôture etc.…

Elévationdu sous-bassement du préau, futur lieu de réunion des notables et desmanifestations villageoises.

Réfectiond’une ancienne tombe située entre les deux bâtiments qui a donné lieu à unecérémonie de libation

Le futur Musée des Arts et Traditions

Aumusée des traditions, la clôture a été achevée, le sol des deuxpièces au rez-de-chaussée a été cimenté, les vitres des deux grandes fenêtressituées plus haut, sur le pignon Est et Ouest ont été posées, le grand portaila été aussi installé à l’étage donnant un cachet exceptionnel.

Enfin la mise en lumière par des néons étanchescomplète d’habiller ce bâtiment qui retrouve une seconde jeunesse

Secteur éducation

Les bénévoles français qui avaient choisid’encadrer les enfants du village inscrits pour les devoirs de vacances, ontpoursuivi le même programme que l’année précédente.

Environnement

L’étude de faisabilité pour la dépollution du LacM’koa a connu une accélération.

En effet, au cours de sa visite à Rennes en avrildernier, le Maire de Jacqueville Monsieur ETTE Edouard a rencontré sonhomologue de Rennes le Député Maire Edmond HERVE.

Après un accueil chaleureux, le Maire de Rennesprenant connaissance du dossier sur la dépollution du lac naturel deJacqueville que nous lui remettons, décida de financer le voyage d’un ingénieuren hydraulique pour des études plus approfondies.

C’est en la personne de Monsieur Olivier FLANDRIN,ingénieur et enseignant qu’a porté notre choix.

Au cours du voyage qu’il a effectué en compagnie decertains de ses élèves à Jacqueville, ils ont mené avec bon train toutes lesinvestigations nécessaires à l’établissement d’un rapport complet et d’un devisestimatif pour la création d’une lagune artificielle et la construction d’unlavoir à proximité du lac.

Premier festival de fanfare du Littoral des 3 A

Autre innovation et grandemanifestation

Cette année, l’Antenne régionale  de Jacqueville a initié unemanifestation, le festival régional des fanfares, « FESTIFANF »qui devrait rassembler les fanfares du littoral alladjan.

Malheureusement les initiateurs, ABBIS Elie Alexis et MoïseYESSOH, soutenus par leur président Monsieur Melindji Kacou Benoît,ont rencontré beaucoup de difficultés pour convaincre les fanfares departiciper à ce concours inter village.

La Mairie de Jacqueville a octroyé une enveloppefinancière conséquente pour cette organisation.

Cette manifestation n’a réunit que les fanfaresd’ Adjué etSassako. Elles ont été brillantes et ont remportérespectivement la première et deuxième place de ce concours.

Les deux fanfares ont ensuite reçu leur prix desmains des autorités préfectorale et municipale  au cours des festivités marquant les trente neuf ans del’indépendance de la Côte d’Ivoire après l’avoir animé.

Festival POPÜEBRA haut en couleur

Le Festival des Arts et Traditions du Littoral des3A n’ont pas manqué à son rendez-vous.

Avec sa traditionnelle nuit du conte et retraiteaux flambeaux.

Ce sont les conteurs du village d’Azaguié Blidasiège de notre deuxième antenne ivoirienne qui ont eu le privilège de larehausser de belle manière.

La journée culturelle le lendemain était l’occasiond’accueillir pour la première fois dans l’enceinte du futur musée lereprésentant de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Monsieur Jean-Jacques HERVEpremier secrétaire.

La danse traditionnelle FREEBOL, des musiciens etdanseurs traditionnels venus d’Abidjan pour la circonstance et les deuxfanfares lauréates du concours ont clôturé les festivités de cette quatrième édition. Nousvous donnons rendez-vous en l’an 2000 pour inaugurer le musée des traditionset pour les festivités de POPÜEBRA cinquième édition.

JUILLET – Août 2000     

 
« Un rêve devenu réalité »
Le Musée des Traditions Alladjans à Jacqueville

Fleuron des Maisons desArts et TRAditions du Littoral Alladjan et des 3 A inauguré le 15 juillet 2000par son Excellence Monsieur Francis LOTT, Ambassadeur de France en Côted’Ivoire

      Sauvée des ruines et de l’abandon,un bâtiment de l’époque pré coloniale situé en front de mer à Jacqueville,  abritera désormais  les objets usuels, costumes, bijoux...qui retracent les traditions, et le passé historique des alladjans. Ce sera unmusée vivant et éducatif.

Les scolaires, les étudiants, et les chercheurs  trouveront là,  un outil de travail et un lieu deconnaissance. La population locale verrait là une reconnaissance de leurstraditions. Il fait partie de l’ensemble des Maisons des Arts etTRAditions du Littoral Alladjan et des 3 A (MATRALA).  Situé dans un paysage paisible de verdure et de mer, lemusée des traditions est un lieu de rencontre et de partage et un haut lieutouristique qui autrefois était un comptoir d’échanges sur l’océan.Aujourd’hui, la région se tourne résolument vers l’avenir et le modernisme.

Zone de texte: Inauguré  le  15  juillet  2000  par   son Excellence    Monsieur    Francis   LOTT, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Le festival popuëbra 2000

Le Festival Popuëbra a connu une affluence record et une ferveurpopulaire au niveau local.

 La venue aussi de France de nosadhérents rennais cette fois en temps que touristes, un mois aprèsl’inauguration  du musée destraditions.

Lesfestivités ont été présidé par le chargé culturel de l’Ambassade de France enCôte d’Ivoire entouré des élus et des notables du département de Jacqueville.

1999– 2001

Étude et construction d’un lavoir près du lac M’koa à Jacqueville

Avec la Fédération d’InitiativesPanafricaines (FEDINPA) :

Appatame- Bretagne côte d’Ivoireet l’Institut Mond’Afrique

A Rennes, sa représentationivoirienne à Abidjan et

Les étudiants en BTS de gestionet la maîtrise de l’eau du Lycée agricole Rennes  Le Rheu (France)

RAPPORT MORAL

La population de Jacqueville, depuis quelques années, voyait son environnement sedétériorer inexorablement. En effet, le lac M'Koa, véritable mythe découvertpar les  fondateurs de cette villeéponyme (en Alladjan), voit la qualité de ses eaux se dégrader inexorablementet se trouve encore aujourd’hui, dans un état d'eutrophisation avancé.  Cette situation est confirmée par lesétudes réalisées en 1998 et 1999 par des techniciens en maîtrise de l'eau et uningénieur hydraulique, Monsieur Olivier FLANDRIN du   Lycée agricole du Rheu, dépêché par le secteur international de la Fédérationd’Associations Appatame et Bretagne côte d’Ivoire avec le concours financier dela  ville de Rennes. Ils ont aboutià la conclusion suivante : l'eutrophisation est due à une mauvaise utilisationdu lac ; les vaisselles et lessives effectuées dans ses eaux apportent desphosphates en quantité qui provoquent ce déséquilibre de l'état naturel.

En concertation avec les populationsconcernées, ils décident de mettre en place un lavoir, alimenté par un forage à25 m, et son système d'assainissement pour éviter de nouveaux apports dephosphates et limiter le contact avec les eaux du lac qui deviennent de plus enplus insalubres et provoquent des réactions dermiques et peuvent être véhiculerdes maladies diverses. 

En 2001, une équipe de trois techniciens issus de la même formation serendent sur place pour mettre en place ce lavoir. Après une prise de contactnécessaire avec les autorités coutumières, municipales et professionnelles detraitement d’eau, nous recrutons une équipe de bénévoles habitant àJacqueville, ils passent à la réalisation concrète de ce système. La motivationdes bénévoles et la réceptivité de la population confèrent une avancée rapideau projet et facilite la sensibilisation de cette dernière. Les rencontres avecles autorités locales (Maire, Préfet...) et nos diverses interventions à laradio locale permettent à ce projet d’avoir  une dimension plus large au niveau régional et nationale :c'est en effet la première fois qu'un projet de ce type est réalisé en Côted'Ivoire et même probablement en Afrique de l'Ouest.

Ce projet pourrait donc être le point dedépart d'une prise de conscience plus globale des problèmes de la ressource eneau en Côte d'Ivoire et montrer qu'il existe des solutions adaptées pour lesvillages ivoiriens à l'heure où Abidjan la capitale économique, se préoccupe deson assainissement.

Letravail n'est cependant pas fini, voilà pourquoi, parallèlement à laréalisation du lavoir, cette équipe a effectué des sondages et conçu des planspour la construction d'un premier bloc de latrines, en partenariat avec lesfamilles demandeuses et la municipalité. Cette dernière souhaite que cettepremière tranche de construction soit un exemple et un support desensibilisation pour la population.

Onpeut désormais affirmer que la construction du lavoir a été l'étincellenécessaire pour la prise de conscience de l'importance de la ressource en eaudans cette région du Littoral. Gageons que cela va servir d’exemple aux régionsvoisines.

Monsieur Olivier FLANDRIN

Monsieur Alexandre DECOUT

RENNES, le 27/01/2002 

Mission EchangeCoopération

Conseil général d’Ille et Vilaine

35, rue Louis Guilloux - 35000 RENNES

Madame, Monsieur,

Vous avez subventionné notre projet enCôte d’Ivoire au cours de l’été 2001.

Cette aide a permis  la construction d’un lavoir et de sonsystème de traitement. 

Cette opération aujourd’hui réaliséeavec le concours des étudiants en BTS de Gestion et Maîtrise de l’eau du Lycéeagricole Rennes Le Rheu, permettra d’enrayer peu à peu la pollution quiasphyxiait le lac naturel M’Koa à Jacqueville.

Aujourd’hui, cette réalisation est utileet soulage la population de Jacqueville.

Elle reste un outil pédagogique modernefort, pour une rééducation de la population pour la protection de leurenvironnement.

Ce lavoir de conception unique etoriginale en milieu traditionnel permettra aux bénéficiaires de combattreefficacement les fléaux néfastes et pervers du modernisme.

Pour toutes ces raisons, et au nom detous les Opérateurs et bénéficiaires, nous vous sommes très reconnaissants pourvotre aide financière.
Nous sommes heureux aussi de vous adresser aussi le rapport d’activité et  le bilan.

En ce début de l’année nouvelle 2002,nous vous adressons nos meilleurs vœux et vous prions de croire à l’assurancede nos sincères salutations.

Pour laFédération d’Associations Appatame et Bretagne Côte d’Ivoire

Ernest AHIPPAH

Jacqueville, le 12 août 2002 

A Monsieur Joseph TANOH, Chef du Village de Jacqueville

Monsieur le Chef du Village

Je viens vous demander de bien vouloir procéder à l’inauguration duLavoir dont les Travaux viennent de s’achever.

J’ai demandé à Monsieur Dieudonné Kouassi, Représentant pour la Côted’Ivoire de la Fédération d’Initiative Panafricaine, Président de l’AssociationBretagne Côte d’Ivoire et Monsieur Laurent BODO de se rendre disponible pourêtre à vos côtés le jour de l’inauguration. Moi-même étant empêché pour desraisons d’éloignement. 

Je souhaite que cette réalisation apporte un mieux être dans le combatque nous menons pour endiguer la pollution du lac historique.

Nous nous permettons de vous proposer les dates suivantes :

  • 26 août
  • 27 août
  • 28 août 2002

Dans les mois à venir, je projette de me rendre en Côte d’Ivoire et doncà Jacqueville et je serai heureux de vous rencontrer.

En vous souhaitant une bonne santé et beuacoup de joie, je vous assurede mon attachement à notre village et son développement.

Cordialement

   Ernest AHIPPAH 

PROJETS 2010 

Reprise des activités à Jacqueville : 

Du fait des intempéries,les infrastructures à Jacquevile nécessitent une cure de jouvence :

·       Muséedes traditions : réfection du vernis des poutres sculptées, de la peintureextérieure, remplacement des serrures, réparation du portail d’entrée…

·       Lavoiret lagunage : réfection de la pompe, sensibilisation de la population àl’utilisation des lavoirs pour la protection du lac naturel.

·       Bibliothèquerégionale : mise en étude de la reprise des travaux de la bibliothèquerégionale.

·       Casedes notables : démarrage de la construction pour faire le lien entre lemusée et la bibliothèque.

·       Lycéeprofessionnel : nouveau projet de coopération entre l’Association« Armor Logistique Afrique » (soutien de l’agriculture vivrière enAfrique) basée en Bretagne et notre association pour parrainer le lycéeprofessionnel de Jacqueville.

 

Nouvelle antenne de Port-Bouët

Pendantune visite au village historique d’Anleya-Port-Bouët, commune d’Abidjanabritant aussi l’aéroport international « Félix Houphouet Boigny », le chef de ce village nous a faitpart des difficultés que la population rencontre pour juguler l’insalubrité grandissantedûe aux déchets ménagers.

Pournous permettre de nous pencher ensemble sur ces problèmes, nous leur avonssuggérer la création d’une antenne dans cette localité afin d’allier nosforces. C’est pourquoi, à la fin de mon voyage en septembre, j’ai procédé àl’installation de cette nouvelle antenne.

Dansle même temps, nous avons demandé à déplacer le siège de la représentationivoirienne dans des locaux à proximité du domicile du chef traditionnel duvillage d’Aleya-Port-Bouët. Ce siège était situé précédemment dans la communede Youpougon à l’ouest d’Abidjan.

Dumatériel informatique donné par Fédinpa sera convoyé en début d’année pour lesaider à préparer les documents nécessaires au démarrage des activités et lareprise des chantiers.

 

Déchets ménagers et environnement : Préambule 

Pendantquinze jours, j’ai fait un douloureux constat : Abidjan vit  dans la saleté, au milieu des orduresménagères, sources d’épidémies de toutes sortes.

J’airamené avec moi un reportage vidéo qui montre l’ampleur de la situation quimérite que l’on s’y attarde.

J’entendsici et là, des personnes dire qu’il faut laisser les « Africains »décider de leur sort, de leur avenir ; Mais de quel avenir parlez-vousquand la population est noyée dans un océan de détritus voulu par le modernismedont ils n’ont pas eu le mode d’emploi, et quand leurs ressources naturelles(agricoles et minières) leur échappent ?

Unefois revenu à Rennes, j’ai commencé des démarches pour m’informer destechniques adaptables en Côte d’Ivoire.

Jeme suis rendu en compagnie de François au centre de tri sélectif de Véolia deRennes pour une visite guidée des lieux le 21 octobre. Ce que nous avons vu nepeut être transposable dans l’immédiat là-bas, à moins que cela ne soitaccompagné d’un programme éducatif de base dont nous ferons, dans nos premièresdémarches, une priorité.

AAbidjan, grande agglomération, le constat montre une absence de système detraitement des déchets ou d’usine d’incinération.

C’estpourquoi, en lien avec les populations victimes de cette insalubrité, nousallons, en nous entourant de spécialistes, dresser un chronogramme des actionsà mener au niveau :

·      Educatif

·      Acheminement desdéchets

·      Localisation dessites propres

·      Construction descentres de traitement

Surle conseil de Yann Voisin, responsable de l’association « Armor LogistiqueAfrique », j’ai également effectué un déplacement à Brest en compagnie deMaryse, pour prendre part aux 3es Assises de la solidarité internationale enBretagne le 24 octobre.

Lethème, cette année, était placé sur l’agriculture vivrière.

Garderie de Kodimasso 

Aucours de mon voyage, je n’ai pas eu l’occasion de me déplacer dans cettelocalité où se situe la quatrième antenne de notre association. Depuis quelquesannées, nous avons entrepris, en lien avec la population, la construction d’unegarderie d’enfants pour soulager les parents qui partaient aux champs. Ce quinous a valu d’être considérés comme la septième famille du village. Neammoins,Dieudonné notre Représentant en Côte d’Ivoire a fait le nécessaire pour medonner les informations utiles afin d’informer le Conseil d’Administration unefois en France. A propos de cette garderie dont la construction a étéinterrompue à cause des troubles survenus en Côte d’Ivoire, nous envisageons depoursuivre et d’achever les travaux pour la rendre opérationnelle maintenantque le calme est revenu.

Antenne d’Azaguié Blida 

Ilen est de même pour cette troisième antenne où je n’ai pas pu me rendre. Quandnous sommes arrivés dans cette localité il y a quelques années, les villageoismenaient des travaux pour la construction d’un dispensaire, d’une maternité etdes logements de fonction. Le séjour de nos adhérents français pour prêtermains fortes nous a permis de contribuer financièrement et humainement àl’achèvement de ces bâtiments. Dieudonné m’a informé que la maternité et ledispensaire fonctionnent. Ce qui a surchoit la pharmacie villageoise quiexistait. Une visite de courtoisie était envisagée mais le temps a manqué.

En résumé

Après sept années d’interruptions avec la Côte d’Ivoire (à cause des troubles qu’elle a connus), notre séjour en septembre dernier nous a permis de renouer les liensavec nos adhérents et membres ivoiriens. Là-bas, nous avons rencontré et écouténos interlocuteurs nous faire part de leurs difficultés et souhaits.

Anotre retour, nous avons procédé à une analyse pertinente afin de rechercherles voies et moyens, matériels et financiers pour leur venir en aide là-bas.

Biensûr la crise est là et les démarches ne seront pas facilitées. C’est pourquoiil serait nécessaire de rassembler les bonnes volontés au delà du cercle duconseil d’administration.

Unelarge information sera diffusée dans les lieux de nos activités traditionnelleset au delà.

Touteles bonnes volontés seront les bienvenues.                             

 Ernest AHIPPAH novembre 2009

Liens
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Commentaires

 

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le 25-10-2009 19:42

Le voyage à Pouldrezic

Déplacement au village natal du Père du Cheval d’orgueil - Rencontre avec son fils Yfig à Morlaix - Mercredi 05 août 2009
Ce mercredi matin de très bonne heure (7h), Élise, Nicolas, François et moi-même, nous sommes parti pour Pouldreuzic, Village natal de Per Jakez Helias ;
Le but de ce déplacement était de réaliser un travail photo et  vidéo pour compléter et enrichir l’exposition regards croisés Senghor/Helias.
Le voyage aller fut agréable. En milieu de journée, nous arrivons à Pouldrezic.  Très sceptique quand aux infrastructures culturelles que nous pourrions trouver sur place, je fût agréablement surpris de trouver un office de tourisme flanqué d’un dessin représentant Per Jakez Helias.        Une grande salle accueille des expositions, une autre salle plus moyenne est la bibliothèque.
En entrant dans le hall d’accueil, je me dirige vers une l’Hôtesse pour avoir l’adresse de la Mairie. Une fois arrivé là-bas, nous rencontrons Madame Marie Thérèse GOURLAOUEN, Maire.  Elle nous consacra du temps au cours duquel nous lui confions le but de notre présence à Pouldreuzic. A l’issue de cette rencontre qui fût instructive, elle dépêcha un jeune guide qui nous attendra sur place pour nous faire visiter la maison natale de Per Jakez Helias.
Nous prenions congé de Madame GOURLAOUEN et nous nous rendions à la maison natale. Chemin faisant et pour attendre notre guide, nous prenions quelques photos de l’église, des plaques indiquant le parcours du chemin du cheval d’orgueil, de l’office du tourisme du haut pays bigouden…
Enfin nous arrivons à la maison natale. Notre guide n’est pas encore là. Nous attendîmes devant la maison. Nous profitions pour émettre quelques avis quand  la signalisation pour retrouver la maison natale. Sur un panneau en face de celle-ci, un papier dactylographié indiquant la maison natale et celle du patrimoine est scotché.
Enfin il arrive. Il se prénomme Gilda. Très sympathique nous allons le découvrir.  Nous passions un bon moment dans cette maison tellement il y avait à découvrir : Une photocopie de son carnet de voyage, des photos le montrant assis à une table en Côte d’Ivoire, d’autres dans lesquelles il est en compagnie de ses grands parents et parents…
L’horloge tourne et nous n’avions pas vu le temps passer. Il faut libérer notre guide, Nous prenions chaleureusement congé de Gilda. Je lui laisse mon adresse internet pour garder le contact.
Une fois sorti de la maison natale de Per Jakez Helias, nous revenions dans le bourg et allons déjeuner dans restaurant routier.
Il est presque 13h40 quand nous quittions le restaurant.  Notre prochaine étape nous amènera à Morlaix pour rencontrer Yfig Helias le fils.
Il est 15h30 quand nous arrivons au domicile de Yfig Helias.
Comme nous n’avions rendez-vous qu’à 16 heures, nous profitions pour faire une commission.  Quand nous arrivons chez lui quelques minutes après, il est là et nous accueille avec enthousiasme dans la maisonnée inondée de musique.
Pendant les quelques heures que nous avons passé avec lui, nous avons évoqués des souvenirs et lui avons montré la vidéo que nous avons réalisé avec les photos dont il nous a fait don.
Plus tard, nous prenions congé de lui. En ce levant pour nous raccompagner, il bouscule par inadvertance des médaillons de l’effigie de son père posés sur un meuble. Il m’en offrit un. Je le remercie avec gratitude et nous reprenons la route pour Rennes où nous arrivons vers 21 heures.
 


Commentaires

 

1. Lebretoncalcine  le 25-10-2009 à 22:08:47  (site)

Super, je m'inscrirai pour le prochain voyage !
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2. rebelle  le 26-10-2009 à 05:37:42  (site)

kikou je vous souhaite bienvenue sur vefblog bisous

3. dana ray  le 25-07-2011 à 01:22:43

uvelles de Bretagne du 23 décembre 1977.

Au cours de ce voyage ilréalise une série de diapositives et des photos.

Plus tard, à la créationde l’Association pour le Développement de la Coopération Culturelle etSocio-économique entre la Bretagne et la Côte d’Ivoire (Association BretagneCôte d’Ivoire) en 1980, l’ensemble du reportage, les diapositives et les photosdes ruines de ces maisons pré-coloniales ont pu être exposées et projetées dansdes centres culturels de Bretagne.

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